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un responsable politique national

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Etes-vous sûr de ne pas vouloir
découvrir un témoignage
qui vous révèle le chemin
qu’il reste à parcourir
pour une société
plus solidaire et plus inclusive ?

Armelle I.

Mère d'Ange

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J’étais cadre supérieure, avec une belle carrière et de belles opportunités. Je suis devenue Maman, deux ans de bonheur ! Puis mon fils a sombré dans l’autisme… Depuis, en plus d’être Maman, je suis devenue :

* Maitre nageuse
car personne n’a pu prendre en charge mon fils – il sait nager maintenant.
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* Monitrice de ski car personne n’a pu prendre en charge mon fils – il sait skier maintenant.
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* Animatrice car aucune structure n’a pu prendre en charge mon fils pour les mercredis et les vacances.
* Cuisinière – j’ai appris à cuisiner sans gluten, sans lait et sans sucre – balaise non ?!
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* Nutritionniste – j’ai appris à surveiller toutes les étiquettes avant d’acheter
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* Infirmière – J’ai appris à surveiller les symptômes du candidat, à faire des piqûres.
* Chercheuse en médecine – je recherche sans cesse les nouvelles pistes autour de l’autisme.
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* Pharmacienne – je fabrique un yaourt sans lait qui contient un médicament

Et à mes heures perdues (c’est-à-dire tous les après-midi car l’école n’accueille pas mon fils) :

* Educatrice spécialisée en ABA (2 ans de formation et des milliers d’euros dépensés) – car il n’y a pas de tel profil près de chez moi.
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* Enseignante spécialisée formée aux outils Montessori - car vous l’avez compris l’école n’est pas d’une grande aide alors que mon fils a des capacités !
Et j’en passe des métiers ! Alors oui, depuis que je suis maman, j’ai une vie « professionnelle » très riche, au sens figuré bien sûr car c’est plutôt un coût financier. J’ai découvert plus de métiers que quiconque n’en vivra jamais, je vis 0 vies en une...
Lucile R.

Professionnelle en ESAT1 1 - Établissement et service d’aide par le travail

1 - Établissement et service d’aide par le travail
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J’ai plusieurs portraits en tête qui surgissent quand il s’agit de parler de ce qui ne fonctionne pas dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, en particulier dans les périodes de transition : départ en retraite, fin de l’accompagnement d’un jeune majeur, maladie lourde comme le cancer, décès du dernier parent… La réalité liée au handicap, je l’ai découverte à ma prise de poste au fur et à mesure. D’abord c’est l’enthousiasme et l’énergie des ouvriers de l’ESAT, et puis au quotidien, on découvre leur courage aussi face aux difficultés liées au handicap, leur patience pour se faire comprendre, leur combat contre les troubles psychiques. Et puis se révèle petit à petit la face cachée du monde du handicap :
textla détresse de certaines familles, les relations avec les autres services en lien avec une personne : tutelles, secteur psychiatrique, les relations avec les financeursEt jai réalisé alors le long chemin quil reste à parcourir.
Valérie B.

Mère de Damien

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Oui, j’ai des dettes par-dessus la tête !
Malgré des études de compta, je n’arrive pas
à gérer mon budget
Et chaque fin de mois est une vraie galère !
Vous feriez comment vous, seule, avec deux ados dont un handicapé que je suis obligée de garder à la maison car personne n’en veut
à l’école, j’ai donc dû quitter mon boulot... Et moins de 400 euros pour faire vivre tout ce petit monde ? Tiens ! Débrouille-toi avec ça !
Si, si, je sais gérer mon argent et faire attention à la moindre dépense, oui, oui j’ai déjà demandé un coup de pouce à mes parents...
merci... je me passe volontiers de ce genre de soutien !
Alors si quelqu’un a une bonne calculette pour m’expliquer comment faire sans creuser mon découvert...
Marie S.

Mère de Sophia

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Agnès F.

Professionnelle dans une association tutélaire

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En tant que mandataires judiciaires à la protection des majeurs, on nous demande d’être des « super-héros », des « fées Clochette » et de résoudre tous les PROBLÈMES de nombreuses personnes vulnérables au quotidien. Nous devons accompagner entre cinquante et soixante-dix personnes par professionnel en faisant face aux URGENCES et situations de CRISE et en assurant des suivis administratifs lourds. Résultat, faute de moyens adaptés et de temps, nous nous retrouvons à faire à la place de la personne pour éviter les CATASTROPHES... alors que notre vocation est de développer leur autonomie. Nous devons être des super-héros avec un salaire de 1 300 euros et des responsabilités INGÉRABLES. Beaucoup de professionnels pourtant motivés finissent par DÉMISSIONNER. Ce turn-over est NÉFASTE pour les personnes protégées. Par moments je me demande si la mission qui nous est confiée par l’État est réellement d’accompagner dignement les personnes VULNÉRABLES ou juste de gérer des situations pour simplement rassurer la société et maintenir une paix sociale.

En espérant
que ces quelques
témoignages
vous ont éclairé
sur notre quotidien,
découvrez comment
vous pouvez vous engager
#avecnous

Et pour découvrir les 50 témoignages,
consultez le livre en ligne.